De développeur à chasseur de têtes, 10 ans de carrière…

Cela fait 10 ans ce mois-ci que je suis entré dans la vie active. Dix ans, c’est peu et en même temps il s’est passé tellement de choses ! Je me revois encore comme le « petit jeune et dernier arrivé » dans l’équipe et maintenant j’ai le statut de « patron », comme s’amuse à m’appeler mon apprenti…

Je profiterais de ce billet très personnel aujourd’hui pour revenir sur mon parcours. Les réussites sont aussi importantes que les échecs et je tiens à remercier toutes les personnes que j’ai pu croiser.

Je m’allonge dans le canapé 😉

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Bougez-vous les dev : voici comment rejoindre un client final !

Billet initialement publié sur le blog de JobOpportunIT

Marre de votre SSII ou d’être prestataire ? C’est la rentrée et peut-être songez-vous à changer de boite et être enfin reconnu à votre juste valeur dans une startup ou un éditeur de logiciels…

Plein d’entrain, vous fignolez un CV détaillé tout en laissant de côté la lettre de motivation que plus personne ne lit… Vous vous dîtes alors que le meilleur moyen de toucher le maximum de sociétés, c’est de mettre votre CV sur Monster. Facile et rapide c’est le meilleur rapport effort/résultat. Et là, sans le savoir, vous commettez une 1ère erreur.

Faire un beau profil sur Linkedin et attendre que l’on vous contacte, 2ème erreur

En postulant à une annonce, on cible ce que l’on veut. Mais c’est là votre 3ème erreur !

Pourquoi ? Je vais vous expliquer et vous donner quelques idées 🙂

Si vous avez l’habitude de Monster, Linkedin, Indeed et vous en connaissez les travers, passez directement à la 2ème partie.

Je précise que je parle dans ce billet du secteur informatique sur des postes de développeurs, admin systèmes, etc. Par dev et pour aller plus vite, j’entends tous les professionnels travaillant dans l’informatique. Vous remarquerez aussi que je n’aime pas trop les sociétés de services et sur ce point chacun a son avis 😉

LES ERREURS

LES CVTHÈQUES

Réputés et éprouvés, Monster et d’autres peuvent paraitre la solution idéale. La création du compte et le chargement du CV se fait en quelques clics. Il ne reste plus qu’à attendre d’être contacté. Pour le temps passé, on ne fait pas mieux en terme de retour sur investissement !

Sauf que vous mettez votre CV en pâture sur le terrain de chasse favori des SSII/ESN… Et là, c’est le début de la fin : harcelé au téléphone, on vous contacte pour n’importe quoi et n’importe où.

Vous l’avez mérité, j’en suis désolé : sans effort, pas de miracles 😉

Les startup, éditeurs de logiciels, PME et autres clients finaux ne sont pas sur les CVthèques : cela coute bien trop cher ! A 5 000€ la licence pour visualiser 200 CV, vous comprenez que ce n’est pas sur ce canal que vous les trouverez…

LES RÉSEAUX SOCIAUX

On vous rabâche en permanence les oreilles avec les réseaux sociaux professionnels, moi le 1er je l’avoue. Il est donc temps pour vous de penser à remplir et détailler ce profil laissé à l’abandon sur Linkedin. Votre beau profil attirera surement un fondateur de startup ou le RH d’un éditeur de logiciel. Pas vraiment en fait…

Là aussi, les SSII payent très cher (5 000€ la licence, tiens c’est le même prix…?) pour avoir le compte Recruiter, une Rolls, pas comme le Premium. Peu de chance que l’élu de votre carrière vous y trouve une nouvelle fois, vu le prix. A moins que vous aimiez vraiment beaucoup les SSII 😉

Linkedin, c’est une machine de guerre avec une mécanique bien huilée qui sait tout ce que vous regardez/cliquez et changez dans votre profil. Vous allez immédiatement vous retrouver avec le flag « forte probabilité d’envie de changement » perdu au milieu d’une liste de centaines d’autres personnes comme vous. Forcément, en tapant le mot clé « Java », presque tout le monde ressort, même si cela date de votre 1er stage il y a 8 ans. Et c’est encore pire si vous avez le malheur de mettre « à l’écoute d’opportunité » dans le titre.

La chargée de recrutement n’aura plus qu’à cliquer sur « Envoyer » avec un pauvre message insipide et des champs préformatés pour le nom. Les mentalités doivent encore évoluer dans le recrutement…

LES ANNONCES

C’est sûr, avec les annonces vous ne pouvez pas vous tromper de cible. C’est vous qui décidez de postuler ou pas. Avec Indeed, il agrège tout, impossible de passer à côté de l’offre espérée :

Ouch, vous ne l’aviez pas vu venir : que des boites de services ! Ok j’exagère : au milieu de ces 157 offres vous aller surement pouvoir dénicher une dizaine d’annonces qui ne sont pas des SSII.

Cependant, en y regardant de plus près, j’ai constaté que ce sont souvent les entreprises qui ont un turnover élevé ou des conditions de travail peu envieuses qui publient (très) régulièrement des annonces. Attention, je vois déjà une fronde se lever contre moi, je n’ai pas dit « toutes » mais « souvent ».

Passons et admettons que l’éditeur choisi est bien. Rien qu’en postulant avec le CV formaté Indeed, vous n’êtes pas mis en valeur. C’est même très moche à lire même si le contenu prime sur la forme.

Vous allez alors tomber dans une boite mail générique « recrutement » que pas grand monde ne regarde faute de temps. En effet, vous allez vous retrouver noyer au milieu de dizaines de candidatures males ciblées voire souvent à côté du profil recherché, que personne n’a envie de dépiler. Non seulement il faut que l’on vous y déterre mais en plus vous avez de la concurrence. Vous ne pouvez compter que sur votre CV pour sortir du lot. En espérant, bien sûr, que celui-ci soit bien rédigé avec les bons mots clés etc.

Bref, ce n’est pas gagné…

Mais alors quoi faire !? Rien n’est perdu bien au contraire, un boulevard s’ouvre devant vous tellement peu de personnes prennent le temps de le faire…

QUELQUES CONSEILS

LA COOPTATION

Je ne vous apprends rien et je serai rapide : c’est le moyen le plus efficace en temps. Vous connaissez la personne et elle peut déjà vous renseigner sur sa société. Elle enverra votre CV directement à la bonne personne avec un commentaire du style « c’est un super gars, fonce, même si je ne connais pas trop son niveau technique ». C’est sûr, s’il y a un poste vous aurez un entretien car votre CV tombe un peu du ciel.

Encore faut-il avoir gardé contact avec ses camarades de promo et anciens collègues et savoir où ils sont… Vous devez surement en avoir quelques-uns embauchés chez un client final. Attention cependant, car la plupart sont en SSII et vont surement vous proposer de vous coopter. Une belle prime les attend à la clé. Avouez, on l’a tous un peu fait 😉

Avoir un « bon » réseau et l’entretenir, c’est important :

LE NETWORKING (OU RÉSEAUTAGE)

Si vous voulez vous faire coopter ou toucher en direct les fondateurs et responsables de startup/éditeur, vous allez devoir sacrifier une (petite) partie de votre temps libre. Encore une fois, pas de résultats sans travail.

Je suis sûr que les groupes techniques ne manquent pas autour de votre travail. Rien qu’avec les Meetup, vous avez déjà accès à de nombreuses communautés. Cibler bien votre recherche car il y a de tout ! Si je prends l’exemple de Sophia Antipolis (loin de Paris), vous y trouverez aussi des groupes sur le développement mobile, le JavaScript, l’agilité, le software craftsmanship et des concours de startup…

Sans oublier, liste non exhaustive : les Open CoffeeWhile42Google Dev Group et JUG locaux…

Un réseau se construit dans la durée. Il ne faut pas « prospecter » uniquement quand vous êtes en recherche. Et puis ce n’est pas une corvée, bien au contraire ! En plus de vous ouvrir l’esprit et d’apprendre, vous y rencontrerez des gens sympas et géniaux.

POSTULER EN CIBLANT LA « BONNE » PERSONNE

Vous avez repéré la boite de vos rêves et vous souhaitez postuler en spontané. Ou vous avez repéré une annonce mais vous ne voulez pas tomber dans l’écueil présenté plus haut. Il vous faut cibler la bonne personne à contacter. Le téléphone est assez « agressif », je conseille plutôt l’email ou le message sur Linkedin (précédé d’une invitation).

Voici les personnes à identifier selon la taille (Google et Linkedin sont vos amis) :

  • Grande entreprise
    • Service recrutement : Directeur du recrutement, Chargé de recrutement
    • Service RH : Directeur des Ressources Humaines
    • Chefs de projets et de département (la communication passe mal parfois entre les services)
  • Moyenne entreprise
    • Responsable RH (pas assez grande pour avoir un service recrutement)
    • CTO, responsable technique
    • Chefs de projets
  • Petite entreprise/Startup
    • Fondateur, dirigeant, CEO
    • CTO, responsable technique, lead dev
    • Employés (tout simplement !)

Comme vous allez être vite limité dans les recherches Linkedin et que vous n’allez pas acheter un compte Premium, voici un lien avec recherches illimitées sur tout le réseau : Hack de la page université.

Pour avoir l’email d’une personne dans une société en déduisant le pattern : Hunter

Pour tester la validité d’un email : MailTester

LES CABINETS DE RECRUTEMENTS IT LOCAUX

Pour aller plus vite, vous pouvez toujours faire appel à un cabinet de recrutement IT local qui vous facilitera la mise en relation. En plus de bénéficier de son réseau de clients, ce dernier pourra vous aider/conseiller dans le poste, le salaire, la société à choisir, etc. Vous pouvez, normalement, leur faire confiance (cf. mon précédent billet : Pourquoi les développeurs ne font plus confiance aux recruteurs ?).

J’en profite pour vous parler de mon cabinet JobOpportunIT (Linkedin & site web). Nous ne travaillons qu’avec des clients finaux (startup, éditeur, PME, grands groupes, agences web…). Pas de SSII, ESN ni consulting. Vous négociez et signez directement avec la société 🙂

J’espère que ce billet aura pu vous aider dans vos recherches et vous décidera à rejoindre un client final. N’hésitez pas à débattre en laissant un commentaire, liker, partager ou taguer un ami 🙂

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Pour retrouver toutes nos opportunités en direct et client final : JobOpportunIT

Nous recrutons une nouvelle personne dans notre équipe. Si tu es dev, admin ou que tu as un petit parcours dans l’informatique, rejoins-nous comme Chasseur de têtes spécialisé IT !

Pourquoi les développeurs ne font plus confiance aux recruteurs ?

Billet initialement publié sur le blog de JobOpportunIT

Suite à mon précédent billet volontairement polémique, Pourquoi les développeurs sont des enfants gâtés ?, j’ai eu de nombreux retours et commentaires. Je n’en retiendrai qu’un seul :

« Est ce qu’on est des enfants gatés ? Dans le monde actuel, clairement ! Mais on serait bien con de pas en profiter »

Je voudrais aujourd’hui aller plus loin dans la réflexion sur le « pourquoi les développeurs ne répondent plus aux sollicitations des recruteurs ». Et cette fois-ci, en me plaçant côté candidat.

Cependant Nicolas m’a devancé de peu avec un article très intéressant : Comment différencier le recrutement du harcèlement ?. Il a été victime d’une blague : un faux CV de dev Java/JEE a été mis sur Monster avec ses coordonnées. Le constat est sans appel et accablant.

En résumé, les SSII/ESN (en grande majorité mais pas que) se sont « lâchées » : sur-sollicitation, emails et messages vocaux insipides et sans véritable contenu/personnalisation…

N’importe quel dev expérimenté sait pertinemment qu’il ne faut pas mettre son CV sur Monster !  Il n’y a que les jeunes diplômés qui ne le savent pas, et encore…

On reproche beaucoup aux recruteurs, à juste raison, d’être des robots et de faire des messages copier-coller sans rapport avec le profil.

Cette fameuse « approche » de marchand de viande est-elle le vrai fond du problème ?

Ma réponse est NON ! Elle cristallise tout le monde car c’est la partie visible, immergée de l’iceberg. Ce n’est pas parce que le message est mauvais que la société et le poste le sont aussi. Si Google vous contacte avec 2 pauvres lignes pour vous recruter, bien sûr que vous répondrez !

Arrêtons donc 5 minutes de nous focaliser sur cet appel ou sur ce message laissé par les recruteurs. Reposons-nous la bonne question : Pourquoi les dev ne répondent plus aux sollicitations ?

En fait, le jeu est biaisé dès le départ ! Avant même l’envoi du message, le « combat » est déjà perdu par le recruteur (de SSII ou pas).

Les dev n’ont plus confiance et ne savent plus à qui se fier. Ils sont tout simplement perdus ! Pas convaincu ? Passons en revue les choix qui s’offrent à eux :

  • Postuler à une annonce : il n’y a que des offres insipides et sans âmes de SSII à 99%. On trouve le même bla bla d’une annonce à l’autre avec juste la techno qui change.
  • Mettre son CV en ligne : on l’a déjà dit plusieurs fois, c’est suicidaire.
  • Se faire chasser sur les réseaux sociaux : c’est exactement la même chose qu’une CVthèque.
  • Postuler en spontanée : peu de dev le font car il est très difficile d’identifier un client final et de savoir si la société est bien ou pas (surtout pour une startup qui est peu « visible »)
  • Se faire coopter : la plupart des amis sont aussi en SSII, on change juste de boucher.

Ils ont beau être courtisé, avoir le choix, la qualité n’est pas au rendez-vous…

Une certaine rancœur et haine (justifiées !) se forge alors envers les recruteurs…

Je suis moi-même un ancien dev et j’ai créé récemment mon propre cabinet de recrutement spécialisé en informatique JobOpportunIT (voilà, c’est dit !). J’ai beau répéter que je ne suis pas une SSII, on ne me croit pas. Je dois toujours expliquer mon modèle avant d’entendre : « ah d’accord, c’est vraiment bien ce que vous faites ».

On voit déjà que je pars avec un handicap car je suis un recruteur IT…

Ce sont 2 événements coup sur coup la semaine dernière et le billet de Nicolas qui m’ont aidé dans ma réflexion :

Lundi 26 juin à 20h, commence une longue discussion avec une candidate (le profil type à être harcelé) qui a été retenue pour entretien avec un de mes clients. Depuis le début, je la sens sur la réserve, méfiante, et pourtant c’est elle qui m’a contacté il y a 3 mois suite à une recommandation.

Elle a tellement connu de mésaventure avec les SSII qu’elle n’a plus confiance en personne. Je suis forcément en train de lui sur-vendre le poste, de lui mentir, bref, de l’arnaquer. J’ai dû lui expliquer mon mode de fonctionnement : cabinet de recrutement, facturation au résultat et en plusieurs fois pour qu’elle comprenne que je ne suis pas son « ennemi ».

L’histoire se termine bien puisqu’elle m’a entendu, fait confiance et elle a passé hier son 1er entretien. Je pense qu’on va débriefer ce matin par SMS 😉

Je ne suis pas en train de dire que les candidats sont paranoïaques, d’accord ? 😉

Mercredi 28 juin à 21h, je discute avec des dev à l’apéro qui suit un meetup technique. On échange sur le harcèlement que les dev subissent. L’un d’eux m’avoue qu’il n’ose plus mettre à jour son profil Linkedin depuis de longs mois, de peur d’attirer l’attention des recruteurs. Les mots clés ont été aussi retirés. Il est même impensable pour eux de mettre un CV en ligne…

A force d’expériences ratées et réussies, ils ont un « pool » de personnes et de sociétés de confiance à qui ils font appel ou recommandent leurs connaissances.

Normalement le candidat est censé faire confiance à un recruteur. Celui-ci est aussi censé être à l’écoute de ses candidats et lui proposer le job adapté. On en  est (très) loin…

Que peut-on faire ?

A tous mes confrères dans le recrutement et les RH, je dirais : bougez-vous !

Arrêtez de faire n’importe quoi avec le mass mailing impersonnel. Prenez du temps pour construire un vrai réseau. Certes cela demande des efforts et une grande volonté dans son travail quotidien. Surtout quand on est en SSII car le court termisme règne.

Il faut tout simplement revenir aux fondamentaux

Soyez humains (pas des robots) et écoutez vos candidats. D’ailleurs, cela m’énerve de voir partout que le recrutement c’est du commercial. On dirait le vendeur qui utilise toute une palette de techniques pour vous faire accepter quelque chose que l’on ne voudrait pas.

Proposez plutôt à vos candidats un partenariat sur le long terme (pas des mots en l’air, ok ?). Vous pouvez aussi aller discuter avec les dev en IRL. Par exemple dans un meetup. Mais pas juste une fois pour dire que « le ROI n’est pas immédiat » et que « ça sert à rien » parce que l’on est resté dans son coin ou que l’on a fait le recruteur relou…

Il faut comprendre ce que vous faites et vous renseigner sur votre secteur. Je vais choisir un exemple trivial que je vois encore : confondre Java et JavaScript, ce n’est plus possible ! Je sais que c’est dur, que l’investissement est énorme. Je sais que vous n’avez pas le temps, que vous êtes payé à coup de lance pierre, que vous avez la pression. Mais c’est votre salut ! 😉

Même si cela ne fait pas tout, ce gars-là a tout compris !

A tous mes anciens collègues et candidats dev, vous aurez toujours des recruteurs IT qui sont des charlatans mais il faut savoir que la plupart font mal leur job sans le savoir : Développeurs, pourquoi les recruteurs IT ne comprennent rien à votre métier ?

Prenez un peu le risque parfois de répondre à un message. Pensez à ceux qui essayent de faire leur boulot correctement, vous passez potentiellement à côté. Vous pourriez faire la connaissance d’un recruteur de « confiance ». Je ne suis pas parfait mais je suis à l’écoute, ouvert, transparent et j’essaye de défendre au mieux l’intérêt de mes candidats. Et d’autres le sont surement aussi 😉

Sur Linkedin, vous pouvez déjà améliorer (un peu) le harcèlement en configurant ces 2 pages : A l’écoute et Objectifs professionnels

Pour connaitre les 2 univers, je suis triste de voir le fossé et l’incompréhension qui sépare les dev et les recruteurs… A nous tous, développeurs et recruteurs, de faire des efforts et de faire en sorte que la confiance revienne 🙂

Les développeurs sont-ils des enfants gâtés ?

Billet initialement publié sur le blog de JobOpportunIT

Arrogant, mercenaire, ou encore mal élevé : combien de fois ai-je entendu ces qualificatifs de la part de recruteurs IT qui désespèrent pour embaucher des développeurs… Insaisissable aussi, car la plupart ne répondent plus aux messages sur Linkedin. Un luxe quand on sait que le taux de chômage est à plus de 10% en France !

Pourquoi en est-on arrivé à de telles extrémités ?

UN CONSTAT

Après 5 ans dans le recrutement informatique, approcher un (bon) développeur est un art complexe, notamment sur les réseaux sociaux. Envoyer des messages impersonnels est voué à l’échec. Même avec une approche personnalisée, si vous n’avez pas la bonne opportunité ou le bon feeling, vous n’aurez tout bonnement aucune réponse.

Sans oublier le manque d’éducation de certains : ni bonjour ni au revoir, hyper exigeant, qui veulent tout savoir sans échange téléphonique, RDV non honorés ou qui décident de faire le mort. A l’époque où j’étais en SSII (dieu merci c’est fini !), j’ai même eu des insultes : marchand de viandes ou blonde décervelée à la poitrine généreuse… Véridique, je vous assure !

Mais rassurez-vous, je ne mets pas tous les développeurs dans le même panier 🙂

CELA COMMENCE SUR LES BANCS DE L’ÉCOLE

Les développeurs sont mal habitués très jeunes ! Si vous avez une école d’ingénieurs ou un master universitaire en informatique ces 5 dernières années, vous n’avez certainement pas dû chercher longtemps votre alternance ou stage de fin d’étude.

A Polytech Nice Sophia, il y a 2 à 3 offres d’alternance par étudiant ! Dès lors, les jeunes n’ont que l’embarras du choix et toutes les sociétés à leurs pieds. Après, que le projet et les perspectives derrière soient intéressants, c’est une autre histoire 😉

 

POUR CONTINUER À LA SORTIE DU DIPLÔME

Chaque année, je constate que les SSII/ESN contactent de plus en plus tôt les futurs jeunes diplômés, pour être les premières. Les stages viennent à peine de commencer que déjà on commence à vous faire les yeux doux… Une étudiante en alternance m’avait demandé conseil après avoir planifié un entretien et déjà rempli un dossier de compétences en février avec une société de services !

Résultat : 1 mois avant la fin, un jeune dev peut cumuler sans soucis une dizaine de propositions d’embauches. Petite parenthèse : 70-75% des jeunes diplômés finissent en SSII, vous méritez mieux…

Sans réelle expérience ou recul, comment ne pas se croire le meilleur et jouer les mercenaires ? Les professeurs aussi, ne les poussent pas toujours dans le bon sens. Il y a 10 ans à la fin de mon Master 2 MIAGE, on m’avait dit : « Avec votre niveau d’étude, vous devez être chef de projet et vous gagnerez 35k€ minimum ». Les jeunes répètent ce qu’on leur a dit.

 

ET TERMINER EN APOTHÉOSE EN POSTE/SUR LE MARCHÉ !

Une fois sur le marché, que l’on soit encore junior ou avec 2-5 ans d’expérience (la tranche la plus recherchée), les choses s’accélèrent. Sur Linkedin, vous êtes littéralement harcelé. J’ai fait le test avec un faux compte et le résultat est sans appel : 1 message et 3-4 invitations de recruteurs en moyenne par jour.

Les dev ignorent les propositions comme les recruteurs ne donnent pas toujours de réponses : devant le nombre il est impossible de répondre à tous. Surtout quand on voit la « qualité » des messages reçus…

Nouvelle tendance depuis 2 ans : à coup de Ninja, Superman ou Rockstar dans les titres de poste, on continue encore à flatter l’égo des développeurs.

Ainsi, après avoir été une star trompée par des SSII qui promettent tout ce que le candidat veut entendre, le développeur devient méfiant et exigeant. Il faut alors des garanties fortes, une vraie annonce et une vraie prise en compte de leurs envies pour les intéresser.

(Source CommitStrip)

LA FAUTE AU SYSTÈME ?

A la question « les développeurs sont-ils des enfants gâtés ? », ma réponse est OUI ! MAIS comment ne pas prendre la grosse tête avec un système qui vous met en permanence sur un piédestal ?

C’est aux recruteurs, notamment en sociétés de services, de faire des efforts : moins de mass mailing et plus d’écoute. Les développeurs gagneraient aussi, pour leur réputation, à être moins intransigeant, plus ouvert et moins fier 🙂

 

Ancien développeur puis recruteur en société de services, j’ai co-fondé le cabinet de recrutement JobOpportunIT, spécialisé en informatique. Pas de SSII/ESN, nous ne travaillons qu’avec des clients finaux : startup, éditeurs de logiciels, PME, grands groupes… Reprenez la main sur votre carrière !

Si vous n’avez pas encore créé de profil c’est par ici et pour consulter nos opportunités c’est par  🙂

Les dev juniors ne sont plus intéressés par les conf techniques…

Après un long moment d’absence, je vous présente mes plus plates excuses et vous invite pour me faire pardonner à retrouver mes nouveaux billets sur le blog de JobOpportunIT. Je continuerai à poster les liens et voici le dernier initialement publié ici 🙂

J’étais jeudi et vendredi dernier toute la journée à la plus importante conférence technique de Sophia Antipolis, spécialement faite pour les développeurs : Riviera DEV. Les talks, les speakers et l’orga était top. En plus d’avoir appris, je me suis bien amusé 🙂

(Pour info je suis en train de récupérer les liens avec les slides/démos des conf RivieraDEV, vous les trouverez ici)

ET POURTANT…

Il y avait certes beaucoup beaucoup de monde mais à ma grande surprise très peu de jeunes… La moyenne d’âge devait être supérieure à 30 ans. Les jeunes boudent-ils ce type d’événement ?

Vous allez me dire que c’est normal, les entreprises ne vont pas envoyer leurs développeurs juniors car ils font moins de conception et d’architecture qu’un CTO, un architecte, un lead dev ou un dev sénior… C’est aux experts de s’occuper de la veille !

Vraiment ? Je vous présente déjà mes excuses car je vais faire le vieux donneur de leçons 😉

(je précise que nous ne faisons pas de politique et n’avons rien contre M. Juppé, mais j’ai trouvé l’image sympa)

BOUGEZ-VOUS !

C’est aux jeunes de s’acheter leur place et de demander une disponibilité ou de poser 2 journées de congés. Avec des salaires à minimum 2 000€ net/mois pour un Bac+5 jeune diplômé, le prix n’est pas une excuse. Surtout que la place en blind bird était à 50€ et en early bird à 65€ !

Les juniors ont tout à y gagner : se tenir au courant des dernières technos/outils, échanger avec ses pairs, avoir la possibilité de questionner un expert, se créer un réseau (très important) et surtout s’ouvrir/s’aérer l’esprit en sortant de son quotidien « tête dans le guidon » pour prendre un peu de recul sur son travail…

Très important (enfin presque), vous pourrez aussi récupérer des stickers et des goodies pour rendre jaloux vos collègues 😉

STATE OF THE ART

Si on estime être à jour au niveau technologique en sortant de l’école, on se trompe gravement. Les professeurs universitaires ne proposent pas toujours des cours au gout du jour. Certes vous avez pu travailler sur la dernière version de Swift ou d’Angular sur un projet scolaire, mais vous êtes loin d’avoir tout vu !

Pour reprendre l’exemple de Riviera DEV, vous auriez pu appréhender React Native pour le développement mobile, un framework qui au-delà de faire le buzz commence à prendre de l’importance. J’aurais pu également citer CSS GridLayout, Vert.x, Flexbox, GrapQL et j’en passe…

LE FORMAT NE PLAIT PLUS…?

Venir « s’enfermer » pendant toute une journée, même si le cadre et les locaux sont sympas, hors de question ! Avec youtube, slideshare et les (très) nombreux tutos et résumés de conf en ligne, plus besoin de se déplacer, on fait cela tranquillement au boulot ou sur son temps de pause. Les salles bondées et qui sentent la transpiration rapidement, pas question. On préfère choisir ce qu’on veut, quand on veut et comme on veut !

Sur papier, le sujet vous paraissait génial mais au bout de 10 minutes vous commencez déjà à vous ennuyer. Le speaker ne vous plait pas, vous avez décroché techniquement ou le contenu est trop light. Que faire ? Vous levez et sortir devant tout le monde, c’est « touchy »… Au mois sur le net on peu switcher, sauter, revenir en arrière facilement…

Un manque d’interactivité ou d’attractivité ? Oui peut-être, cela va fortement dépendre du speaker. Certains seront trop didactiques mais on voit de plus en plus de format interactif : code en live et quiz sans oublier une touche d’humour !

(C’est pas mignon ?)

ET DONC ?

Pour les organisateurs, le modèle doit aussi évoluer. Que diriez-vous de prendre exemple sur les Startup Weekend avec plein d’animations pour mettre l’ambiance, de lancer un concours sur toute la durée de la conf avec des indices à récupérer dans les différentes présentations. Vous allez me dire que c’est plus facile à dire qu’à faire. Organiser le minimum est déjà toute une épopée… Mais bon, il faut fidéliser son public jeune et essayer de l’impliquer.

Même si tout n’est pas parfait, testez au moins une fois. Rien ne remplacera l’échange avec son voisin de rangée ou dans la queue pour manger. Vous pourrez confronter vos points de vue, partager vos expériences et construire des relations pour le futur ! Que l’on soit jeune ou moins jeune.

A bientôt lors d’une prochaine conf ! Sur Sophia Antipolis, ce sera SophiaConf et là, pas d’excuse c’est gratuit et en dehors des heures de bureau 🙂

Et si vous n’avez pas encore créé de profil sur notre site, c’est par ici !

Nous sommes un cabinet de recrutement spécialisé en informatique, pas une SSII/ESN, et nous ne travaillons qu’avec des clients finaux : startup, éditeurs de logiciels, PME, grands groupes…

Les 5 bonnes résolutions du développeur pour 2016

Les fêtes de fin d’année sont maintenant derrière et une nouvelle année commence avec comme toujours son lot de bonnes résolutions !

Rassurez-vous, je ne vais pas vous demander de vous mettre au sport, arrêter de fumer ou (complètement irréalisable !) expliquer votre job de développeur à votre grand-mère. Pas de remontage de bretelle sur votre travail, la documentation de votre code ou votre investissement dans les activités de votre société.

Non, nous allons voir ensemble comment améliorer votre employabilité et soigner votre image…

Retrouvez la suite de l’article sur le blog JobProd !

5Resolution2016

Développeurs, pourquoi les recruteurs IT ne comprennent rien à votre métier ?

Voila un sujet abordé d’innombrables fois à la machine à café par les consultants.

En effet, qui n’a jamais passé d’entretien avec une SSII ESN ou un cabinet de recrutement en se demandant à la sortie quels étaient les buts des questions posées et si le message était bien passé. Mais pourquoi ?

En fait les raisons sont assez simples !

Imaginez-vous, dès la sortie de votre diplôme ou même pendant votre alternance, jeté en pâture en entretien face à des ingénieurs expérimentés qui connaissent le milieu informatique et les SSII…

Retrouvez la suite sur le blog JobProd !

jobprod !

Que faire à la fin de son stage dans l’IT ?

Aujourd’hui, les nouveaux diplômés en informatique (toutes filières confondues) trouvent « facilement » un emploi : les Bac+5 sont 85% à trouver en moins d’un an à 90% en CDI (Etude Apec). Beaucoup moins naïfs et conscients de leur valeur, ils font monter les enchères et deviennent de plus en plus exigeants sur les projets. Et dans une période où le taux de chômage dépasse les 10%, ils font vraiment figure d’exception !

Bref, avec un profil dans les technos du moment, ils ont toutes les chances d’être harcelés très courtisés et surtout par les SSII/ESN ! Une majorité de jeunes diplômés se voit proposer un contrat dans l’entreprise de leur stage.

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Mais sachez que plusieurs options s’offrent à vous, que nous allons détailler (je ne prétends pas être exhaustif !) :

  • Continuer ses études
  • Chercher son premierjob
    • en restant dans la société de son stage/alternance
    • en cherchant une nouvelle société
    • en partant à l’étranger
  • Prendre des congés sabbatiques (oui oui, on a le droit de décompresser et de réfléchir après plusieurs années de cours, de stages et d’examens !)

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Vous continuez vos études !

La plupart opte pour une spécialisation avec un deuxième diplôme (Master ou MBA) technique mais surtout en management et gestion de projet.

Avoir une double casquette ou se spécialiser dans un domaine est positif. Il faut cependant bien faire attention à ne pas s’enfermer dans un secteur de niche, auquel cas il vous faudra partir pour la capitale !

Si la gestion de projet vous fait rêver, ne croyez pas encadrer et piloter une équipe à la sortie, loin de là ! Vous allez plutôt vous retrouvez sur des postes de PMO, fonctionnel ou de coordination de projet et sans encadrement. Revenir à la technique sera également compliqué à vendre, sachant que ce n’était pas votre premier choix et que vous avez passé une année sans faire une seule ligne de code… Comme il est plus facile de passer de la technique à la gestion de projet, la concurrence est plus nombreuse et les expérimentés seront avantagés.

En vous lançant à l’assaut d’une thèse, vous partez pour 3 ans avec la possibilité de continuer en labo sur un CDD. Mais souvent les entreprises n’aiment pas beaucoup les thésards qui sont trop « scientifiques », R&D ou éloignés de l’organisation, du fonctionnement et des problématiques d’un groupe ou d’une PME.

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Vous cherchez votre premier job !

Peut-être n’avez-vous pas à aller bien loin : un appel du pied de votre tuteur ou déjà une proposition de contrat avant la fin de l’été ? Si c’est la boite de vos rêves ou des conditions en or, l’hésitation ne sera pas bien longue.

Mais mieux vaut « comparer » ! En effet, votre société sortira les violons : on vous a fait confiance et former, vous connaissez bien la société et (je l’espère pour vous) tout s’est bien passé. Elle en « profitera » par la même occasion pour ne pas négocier le salaire ou le projet (mais ce n’est pas systématique non plus !) puisque vous pouvez avoir confiance. Et plutôt que de prendre la continuité de son alternance ou stage, pourquoi ne pas se faire une nouvelle expérience et étoffer son CV ? Se servir de la proposition d’un concurrent ne fera pas non plus de vous le vilain stagiaire mercenaire de la boite !

Etant jeunes dip, la part de chance de travailler pour une SSII/ESN est plus qu’importante. Pour comparer, je vous invite à (re)lire ce billet sur le choix de sa société de services. Mais peut-être avez-vous la fibre entrepreneuriale ou l’envie de tenter l’aventure en start-up ? Dans ce dernier cas, mettre votre CV sur Monster ne sera pas suffisant. Si vous ne voyez pas comment faire, cet autre billet vous aidera à sortir des job boards.

Partir à l’étranger est également un excellent moyen de valoriser son CV. Sans être insurmontables, les embûches sont nombreuses pour trouver un emploi à distance ou décrocher une autorisation de travail. Renseignez-vous au plus tôt !

jobsearch

Vous soufflez avec un congé sabbatique !

Avouez-le, cela vous a sûrement traversé l’esprit. Mais ATTENTION, cela peut s’avérer très risqué ! Surtout si votre stage ne s’est pas avéré une réussite : vous avez fait du test et de la validation alors que l’on vous avait vendu du dev web…!

Un séjour à l’étranger pour améliorer votre anglais est appréciable, mais pas forcément le job d’appoint que vous avez pu trouver. Au-delà d’un an sans pratique, remettre les mains dans le code risque d’être compliqué et difficilement « vendable ». Et pour peu que vous arriviez en même temps sur le marché du travail que la promo qui vous suivez, la bataille est perdue d’avance…

L’idéal est de ne pas prendre plus de 6 mois pour revenir en début d’année, tout en gardant la main avec des projets perso visibles (une appli mobile sur un store, un site web…). Tous les débutants ayant été embauchés avant la fin de l’année et par rapport à ceux restants, vous pourrez facilement vous mettre en avant et convaincre !

congessabbatique

Vous avez déjà fait votre choix ? Votre premier job conditionnera grandement votre expérience à venir et difficile ensuite d’enlever l’étiquette qui vous colle au front. Mais il n’est peut être pas trop tard, et pensez à rester discret !

Qui a dit que trouver un emploi dans l’IT était « facile » !? 😉

Sourcez gratuitement des étudiants et jeunes diplômés !

Etudiants et jeunes diplômés, les perles rares que toutes les entreprises s’arrachent ! Il est possible de les trouver sur Linkedin et Viadeo mais aussi sur d’autres réseaux sociaux professionnels spécialisés pour les jeunes : Yupeek, Wizbii, SeeKube et Jobirl (si vous en avez d’autres, je suis preneur !).

Les accès recruteurs étant payants et les faux profils interdits, il nous reste les méthodes de sourcing Google pour accéder à tous ces profils !

 

Je vous propose comme exemple de rechercher les profils en formation ou issus du réseau d’écoles d’ingénieurs Polytech et ayant travaillé sur le langage de programmation Java (afin de ne prendre que les profils informatiques).

Nous allons utiliser les opérateurs Google suivants :

  • site: pour scanner un site en entier ou dans des sous domaines précis
  • intitle: pour sélectionner des informations présentes dans le titre de la page
  • inurl: pour ne garder que les pages contenant un mot dans l’URL (-inurl: au contraire pour exclure les pages contenant le mot)
  • « … » pour rechercher une expression exacte et non chaque mot séparément

 

Yupeek

Yupeek_FormatProfil

L’URL nous permet de voir que les pages de profil sont enregistrés dans le répertoire etudiant du site et que l’école est dans le titre de la page. La requête Google prend donc en paramètres ces 2 opérateurs auxquels on ajoute notre mot clé Java :

java intitle:polytech site:yupeek.com/etudiant

Yupeek_ResultatsGoogle

A noter que le profil indique si la personne est en recherche ou non. Pour ne filtrer que les personnes en disponibilité :

java "en recherche active" intitle:polytech site:yupeek.com/etudiant

 

Wizbii

Wizbii_FormatProfil

Comme précédemment, les profils sont dans le répertoire profile du site mais pas d’informations supplémentaires dans le titre de la page. Ce qui nous donne la requête suivante :

java polytech site:wizbii.com/profile

Wizbii_ResultatsGoogle

 

SeeKube

SeeKube_FormatProfil

Les profils sont répertoriés sur le site dans le répertoire pub et l’école est affichée dans le titre de la page. On obtient donc :

java intitle:polytech site:seekube.com/pub/

SeeKube_ResultatsGoogle

Attention, notre requête étant très précise (Polytech ET Java), on exclue les pages des entreprises qui sont elles aussi contenues dans le répertoire pub. En effet, si l’on supprime le critère de recherche sur  l’école, nous trouvons de nombreuses sociétés avec le mot clé Java dans leur description. Il faut donc les filtrer :

java intitle:polytech site:seekube.com/pub/ -inurl:company

 

Jobirl

jobIRL_FormatProfil

Vous commencez maintenant à être attentif à l’URL : les profils sont sous user sur ce site. La base de profil de Jobirl étant moins importante que les 3 précédents sites (notamment pour les jeunes informaticiens), j’ai dû restreindre ma recherche au mot clé Java. Ce qui simplifie la requête :

java site:www.jobirl.com/user

jobIRL_ResultatsGoogle

 

A travers ces 4 réseaux sociaux, nous avons accéder à des profils étudiants et jeunes diplômés qui ne sont peut être pas sur les réseaux sociaux professionnels généralistes comme Linkedin et Viadeo. Comme toujours sur les sites à plus faible audience, le nombre de candidats disponibles y est certes plus limité mais c’est le moyen de trouver des profils qui ne seraient pas présents sur les « gros » et de vous démarquer de vos concurrents.

Pour contacter les nouveaux candidats à partir de leur nom, je vous renvoie vers les excellents sites Les Sourceurs afin de trouver le numéro de téléphone et #rmsnews pour l’adresse email. De même que si vous n’êtes pas familiers des requêtes Google (ou Google search) et des booléens dans votre recrutement, parcourez les rubriques Sourcing.

 

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